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| | Célibataire et bien dans sa peau! (page 1) | |
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Hélène Chercheur Administrateur
Nombre de messages : 78 Age : 63 Etat-civil, Lieu : Célibataire à Paris Je suis : Psychanalyste Tantrique : Etudes et Enseignements sur la Vie Amoureuse et Sexuelle Et : Noctambule, Ermite et sociable, Loquace, Ponctuelle... Date d'inscription : 02/12/2004
| Sujet: Célibataire et bien dans sa peau! (page 1) Lun 3 Jan 2005 - 2:33 | |
| Célibataire et bien dans sa peau! Si vivre en couple, sans être une garantie de nirvana, procure bien des plaisirs, vivre sans homme n'est pas forcément une calamité. La preuve: trois histoires de femmes pour qui le bonheur n'est pas le but du voyage, mais le chemin... Annick Duchatel Dans le livre Cherche désespérément l'homme de ma vie (Albin Michel), la psychologue Sylvie Tenenbaum décrit des femmes célibataires pleurant dans leur TV Dinner, devant la télé, en se demandant si elles ont quelque chose qui cloche. «On dit d'un célibataire qu'il est libre, et d'une célibataire qu'elle est seule!» écrit-elle encore. Comme si, pour une femme, il n'y avait pas de salut hors de la vie à deux! Il faut dire que la vie sociale reste basée sur le couple, des forfaits vacances aux sorties après le travail. Pourtant, d'après les statistiques, environ un quart de million de femmes vivent seules, au Québec. Dans l'ensemble du Canada, leur nombre a doublé depuis 1971, et le mouvement semble aller en s'accentuant. Parmi les célibataires québécoises, les deux tiers ont plus de 54 ans. Elles sont nombreuses à se satisfaire de leur sort et à y trouver des avantages - notamment la liberté de n'avoir de comptes à rendre à personne, et la possibilité de mieux se connaître. Nous avons rencontré trois célibataires dans le groupe des 50-60 ans. Toutes ont vécu en couple, mais elles habitent seules depuis plus de 15 ans. Séduisantes, dynamiques, bien dans leur peau, elles sont heureuses, même si, pour elles, la vie n'a pas toujours été un jardin de roses. http://www.canoe.qc.ca/artdevivrecouples/nov25_04_celibataire_a-can.html | |
| | | Hélène Chercheur Administrateur
Nombre de messages : 78 Age : 63 Etat-civil, Lieu : Célibataire à Paris Je suis : Psychanalyste Tantrique : Etudes et Enseignements sur la Vie Amoureuse et Sexuelle Et : Noctambule, Ermite et sociable, Loquace, Ponctuelle... Date d'inscription : 02/12/2004
| Sujet: CÉLIBATAIRE ET BIEN DANS SA PEAU! (page 2) Lun 3 Jan 2005 - 2:36 | |
| CÉLIBATAIRE ET BIEN DANS SA PEAU! ------------------------------------------------------------------------ «J'ai mon métier, mes enfants, mes petits-enfants, ça me suffit. J'apprécie énormément le fait de pouvoir ouvrir la télé quand je me réveille la nuit, par exemple.» - Yuki Rioux ------------------------------------------------------------------------ Yuki, yin et yang «J'aime tellement ma vie que je continuerais jusqu'à 120 ans de cette façon! Tout me rend heureuse, le soleil, les nuages, tout!» Pourtant, ça n'a pas toujours été facile pour Yuki Rioux, 62 ans, massothérapeute et pionnière du shiatsu au Québec. Dans le livre qu'elle a écrit et dont la troisième édition vient de sortir, elle parle du symbole du yin et du yang (Shiatsu, Éditions Trait d'Union). «C'est l'ombre et la lumière entremêlées, dit-elle. Comme dans ma vie, où il y a eu les deux.» Dans les années 1960, elle a mené la vie de bohème. «Je marchais pieds nus, et ma gang, c'était les hippies qui fréquentaient les petits bistrots, en bas de la rue Clark.» Puis elle vit avec le comédien Alain Gélinas; ils ont ensemble trois belles filles blondes dont elle est très fière: Mitsou, Abeille et Noémie. Cette dernière suit les traces de sa mère en massothérapie. Après une dizaine d'années de vie de couple en dents de scie, Alain et Yuki se séparent au début des années 1980. «Je pense que je n'étais tout simplement pas la femme qu'il lui fallait.» Professionnellement, elle s'épanouit comme massothérapeute et va au Japon pour suivre des cours de shiatsu avec de grands maîtres. Elle fonde même une école à Montréal. «J'ai toujours bien gagné ma vie. Et puis, j'achetais des maisons, je les rénovais, je les revendais. L'argent n'a jamais été un problème. Je me disais: "Tant que tu as un toit sur la tête et de quoi manger."» Sur le plan sentimental, ç'a été plus difficile: «Je n'ai pas été très chanceuse. J'ai vécu pendant trois ans une relation très dure, qui s'est terminée en 1989. C'était un homme violent, verbalement et psychologiquement. Je voulais qu'il s'en aille, mais il refusait de partir. J'ai craint pour ma vie. Il a fallu déposer une plainte à la police. Aussi, quand j'ai appris sa mort, il y a quelques années, je n'ai pas eu de peine.» Se reconstruire après une telle expérience ne s'est pas fait en un jour. «Je me suis sentie comme un champ de ruines. Mais on peut rebâtir dessus; ça fait même de bonnes fondations! Et puis j'étais tellement heureuse d'être en vie, d'être avec le monde que j'aime! Malgré tout, je reste méfiante. Quand un homme s'intéresse à moi, je me ferme.» Elle réagit vivement chaque fois que les membres de sa famille et ses amis lui souhaitent de trouver quelqu'un. «J'ai fini par demander qu'on ne me parle plus de ça. J'ai mon métier, mes enfants, mes petits-enfants, ça me suffit. J'apprécie énormément le fait de pouvoir ouvrir la télé quand je me réveille la nuit, par exemple. Ce sont des détails, mais ça compte. Quand on est bien en dedans, peu importe qu'on soit seule.» Et l'absence de sexualité, tout de même? «J'ai une formation de sexologue, je sais que c'est important! Par contre, moins on a de relations sexuelles, moins on en a envie. Ma vie a été tellement remplie par... la vie que ça ne m'a pas affectée. J'aurais pu prendre un amant mais je suis une personne entière. Il faut que je sois amoureuse.» Le départ de la dernière de ses filles a constitué une étape difficile. «Pendant un bout de temps, j'ai eu des problèmes de jeu. J'ai pris l'argent de la vente d'une maison et je l'ai joué au Casino. Au début, j'ai gagné, puis j'ai beaucoup perdu. J'aimais l'ambiance du Casino, les gens que j'y rencontrais. Puis, un jour, j'ai pris la décision d'arrêter, d'un seul coup.» Yuki avoue que si c'était à refaire, elle changerait certaines choses. «Mais, conclut-elle, que serait le bonheur si on n'avait pas connu le malheur?» http://www.canoe.qc.ca/artdevivrecouples/nov25_04_celibataire_b-can.html | |
| | | Hélène Chercheur Administrateur
Nombre de messages : 78 Age : 63 Etat-civil, Lieu : Célibataire à Paris Je suis : Psychanalyste Tantrique : Etudes et Enseignements sur la Vie Amoureuse et Sexuelle Et : Noctambule, Ermite et sociable, Loquace, Ponctuelle... Date d'inscription : 02/12/2004
| Sujet: CÉLIBATAIRE ET BIEN DANS SA PEAU! (page 3) Lun 3 Jan 2005 - 2:37 | |
| CÉLIBATAIRE ET BIEN DANS SA PEAU! ------------------------------------------------------------------------ «On s'attend à ce qu'un homme comble tous nos besoins. Avec des amis, on est beaucoup moins idéaliste.» - Pénélope Body ------------------------------------------------------------------------ Le cercle de Pénélope «La vie de couple, c'est comme une langue que je ne parle pas. J'ai été mariée cinq ans et, depuis plus de vingt ans, je n'ai jamais revécu avec quelqu'un...» Pourtant, Pénélope Body, avec sa blondeur et sa silhouette impeccable, a tout ce qu'il faut pour faire tourner les têtes. Cette femme de 57 ans, qui est directrice de l'exploitation dans une entreprise d'information médicale, tient la forme en marchant hiver comme été du bureau à la maison, et en pédalant sur de longues distances. «Pendant mes vacances, je fais 50 km tous les deux jours.» Au début des années 1970, elle est partie en Afrique avec son conjoint grâce à un projet de l'ACDI. Ils vivent cinq ans en Zambie et au Lesotho. La condition féminine là-bas la scandalise. Elle aide les femmes à lutter contre la mortalité infantile et met elle-même au monde une fille et un garçon. Le retour au Canada se solde par un divorce. «Mon ex-mari n'avait pas la fibre paternelle et pour moi, les enfants comptaient plus que tout.» Elle trouve un emploi de recherchiste dans un grand magazine et rame dur pour élever seule ses enfants. «À cette époque, je ne voyais pas comment j'aurais casé une relation amoureuse entre le travail, la garderie et les deux heures de train quotidiennes. J'habitais Dorion.» Comme dit le proverbe africain, ajoute-t-elle, «ça prend un village pour élever un enfant». Elle trouve de l'aide du côté des autres mères. «Grâce à l'une d'elles, explique-t-elle, ma fille a pu suivre gratuitement des cours de ballet. Mon fils, emballé par un film portant sur Baryshnikov, l'a imitée! Aujourd'hui, il fait carrière à Broadway.» À la même époque, elle rénove de ses mains une vieille maison mal isolée de Westmount: «Mon but était de la revendre à un bon prix.» Ce qu'elle fait. Lorsque ses enfants partent étudier à l'École nationale de ballet de Toronto, elle ne se retrouve pas pour autant devant le vide. «Les responsables de l'École ont demandé à ma fille: "Est-ce que l'éloignement va peser à vos parents?" Elle a répondu: "Vous ne connaissez pas ma mère!"» Pénélope aime les gens. Le cercle d'amis qu'elle s'est créé englobe des personnes de toutes les classes sociales, de tous les âges, de toutes les religions. «Il y a des femmes, mais aussi des hommes qui ont constitué une présence masculine pour mes enfants. Certains habitent une maison cossue à Westmount, d'autres, un appartement au-dessus d'un dépanneur. Et je me fais des nouveaux amis sans arrêt. Même quand je fais de la bicyclette, je ne me sens pas seule. Je sens le monde entier autour de moi!» La vie de couple convient à d'autres, elle ne le nie pas, mais pas à elle. «On s'attend à ce qu'un homme comble tous nos besoins. Avec des amis, on est beaucoup moins idéaliste. Cependant, même s'il était exclu pour moi de cohabiter avec quelqu'un, j'ai eu une vie amoureuse. J'ai eu des peines de coeur...» Le côté moins rose, c'est une situation financière fragile. «Je m'en tire, assure-t-elle, mais je voudrais bien aider mes enfants à acheter un toit.» Cependant, elle avoue ne jamais s'en être fait avec l'argent. «Lorsque mes enfants étaient petits et que les fins de mois étaient difficiles, j'allais chez Eaton au rayon "gourmet" et j'achetais des plats fins avec ma carte de crédit. Ils me disent encore que jamais ils ne se sont aperçus qu'on était pauvres!» http://www.canoe.qc.ca/artdevivrecouples/nov25_04_celibataire_c-can.html | |
| | | Hélène Chercheur Administrateur
Nombre de messages : 78 Age : 63 Etat-civil, Lieu : Célibataire à Paris Je suis : Psychanalyste Tantrique : Etudes et Enseignements sur la Vie Amoureuse et Sexuelle Et : Noctambule, Ermite et sociable, Loquace, Ponctuelle... Date d'inscription : 02/12/2004
| Sujet: CÉLIBATAIRE ET BIEN DANS SA PEAU! (page 4) Lun 3 Jan 2005 - 2:38 | |
| CÉLIBATAIRE ET BIEN DANS SA PEAU! ------------------------------------------------------------------------ «Lentement mais sûrement, le célibat s'est installé sans que je m'en aperçoive... J'ai le soutien affectif de mes amis, d'une famille tricotée serré.» - Denise Brière ------------------------------------------------------------------------ Denise à la conquête de soi «Je suis d'une génération à qui on apprenait encore à plier devant un homme», déclare Denise Brière, 57 ans, courtière en assurances et mère de deux filles au tournant de la trentaine. Sauf que ce type de relations ne fonctionne déjà plus dans les années 1970. «J'ai vécu avec mon conjoint de 1969 à 1979. Tant qu'on a été tous les deux, tout allait bien. Mais avec l'arrivée des enfants, il a décroché. J'avais un caractère trop fort pour accepter ça.» Elle décide qu'elle élèvera mieux ses filles seule. «Il a fallu que je réintègre le marché du travail. J'étais secrétaire médicale, mais je me suis dirigée vers les "jobs d'homme", dans le domaine des assurances, nettement mieux payés!» Denise se donne alors deux ans pour retrouver un compagnon, le temps de stabiliser sa situation financière. «Cela a pris beaucoup plus de temps. Pendant quatre années, je me suis contentée d'aventures passagères. J'ai vite vu que ça ne menait à rien. Et puis, j'ai connu un grand amour.» C'est un «homme à femmes» qui lui fait une cour exquise et qui, bien entendu, n'est pas libre... «Il m'a pourtant comblée, il m'a révélé ma féminité. Cela a duré sept ans entre nous, mais j'ai fini par rompre. On reste de grands amis.» Sortie de cette impasse, elle participe par curiosité à des soirées de célibataires. «Quelle déception! Je me souviens qu'à la fin de l'une d'elles, j'ai pris le micro pour me plaindre qu'il y avait cinq femmes pour un homme. Pourtant, je crois que j'ai laissé passer une bonne occasion lors d'une de ces soirées. Je le trouvais trop "plate", mais je me rends compte aujourd'hui qu'il était bien.» Elle n'a pas plus de chance avec les petites annonces. «Le premier que j'ai rencontré ainsi ne jurait que par sa Mercedes, le deuxième est arrivé avec trois heures de retard et fin saoul! - et le troisième m'a téléphoné très tard un dimanche soir. J'étais furieuse. Alors, lentement mais sûrement, le célibat s'est installé sans que je m'en aperçoive.» Bonne gestionnaire, Denise mène sa vie tambour battant sans avoir besoin de personne. «J'ai le soutien affectif de mes amis, d'une famille tricotée serré. Actuellement, je dirige les rénovations d'un triplex que j'ai acheté pour m'y installer avec mes deux filles. Un travail énorme. J'ai de mes mains remis un mur à la brique!» Le principal désavantage qu'elle trouve au célibat, c'est une vie sociale moins active. «On dirait qu'aller seule dans les congrès, les partys, ça me dérange plus qu'avant. De plus, j'ai souvent l'impression qu'on ne m'invite pas parce que je suis seule.» Et il y a la sexualité. «À mon âge, la libido se calme. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des moments où j'aurais le goût... Mais ça n'a rien à voir avec la période où les hormones m'ont travaillée. Entre 32 et 50 ans, ç'a été terrible. J'étais quelqu'un qui aimait beaucoup faire l'amour.» Denise sourit de ces expériences et en parle avec humour. Cela n'entame pas la joie avec laquelle elle savoure sa liberté. Même si elle ne cherche plus un compagnon, elle ne ferme pas la porte à l'éventualité d'une rencontre. «Si la vie m'amène quelqu'un de bien, tant mieux! Cette fois, je crois que je saurai le reconnaître!» http://www.canoe.qc.ca/artdevivrecouples/nov25_04_celibataire_d-can.html> À lire: Célibataire et heureux! de Vera Peiffer, Le Jour Éditeur, 1994. | |
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